Passion Café

Jacques, je veux faire quelque chose!

Ce cri du cœur , de détresse vient de Monsieur R.B., la cinquantaine bien sonnée, venu me voir pour un coaching de vie. Il venait de perdre son emploi et, à cet âge, sous nos cieux avec la crise qui sévit partout, les jeunes loups aux dents longues, il y a de quoi s'inquiéter. Il avait le regard perdu dans le lointain. Son avenir semblait être derrière lui. Il avait travaillé très dur, comme vous certainement, pour gravir les échelons dans l'entreprise qui l'employait depuis des années. En bon père de famille, en homme responsable, il n'avait ménagé aucun effort pour assurer un avenir tranquille à sa famille.

Mais voilà, les choses n'ont pas bien tournées. Le jour où la DRH lui annonça la mauvaise nouvelle, il crut que le plafond du bureau s'était écroulé sur lui.  Le bureau, bien éclairé lui sembla pourtant très sombre. Il n'y était pas préparé.

Même si tout n'allait pas bien dans la "boîte", il ne pouvait pas être touché par une réduction des effectifs au regard, croyait-il, de ses bons résultats. 18 années d'une carrière venaient de s'achever brutalement!

Cette situation est le sort de beaucoup de salariés, de tous ceux qui dépendent d'autrui pour leur rémunération mensuelle.

Si vous n'avez pas personnellement traversé cette situation, vous connaissez certainement des personnes (un ami, un frère, un parent, une connaissance) qui vivent ou ont vécu le drame de la perte d'un emploi.

Que veux-tu faire à présent? Retrouver un autre emploi?  lui demandai-je. "Pas évident, la concurrence avec les plus jeunes est rude. Pourtant il faut faire quelque chose pour faire face aux nombreuses charges. Les droits légaux ne suffiront pas. Dieu merci, madame  travaille. Mais un seul salaire, ce n'est pas facile".

"Faire quoi? Comment? Avec quel argent? A mon âge!" ajouta-t-il dans un soupir.

Une réflexion profonde s'impose, une exploration de toutes les opportunités possibles s'avère nécessaire.

Je regardai avec compassion Monsieur R.B. effondré dans son fauteuil. J'ai, moi aussi, connu cette crise. Cela n'a pas été facile.  Et je me suis donné de nouveaux défis, j'ai exploré d'autres horizons.. J'ai fait mon bilan de compétences, le point de mon potentiel, de mes points forts  et de mes points à améliorer... et je me redressé!

Je comprenais donc le désarroi de R.B. mais aussi je savais que quelque chose de plus grand, de merveilleux pouvait naitre de ce drame!

Pourtant, le prenant par les épaules, je lui ai dit que  tout était encore possible, que le meilleur restait à venir, que c'est à présent que la meilleure partie de sa vie commençait. Qu'il pouvait, s'il le voulait, prendre désormais sa vie en main . Il faut bien faire preuve de courage, ce n'est pas le moment de  flancher. Après le stress au travail, c'est le stress du chômage! Il faut donc se battre.

Que feriez-vous si vous étiez à la place de R.B.?

Que lui conseillerez-vous?

Vos avis dans le sondage qui suit m'intéresse. Partageons les bonnes pratiques!

Ensuite nous prendrons un bon café. Cela remonte le moral, donne du baume au cœur, n'est-ce pas?

Pause café!

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